Trois mécanismes à l’origine des crises : partie 1/3

Publié le par Nicolas Roucoux

Cette partie s’appuie sur un rapport publié par R.Boyer, Mario Dehove et Dominique Plihon, aux éditions CAE (Conseil d’ Analyse Economique du Premier Ministre) en 2004.

Ce rapport, intitulé les Crises Financières, se présente de la manière suivante sur le site www.cae.gouv.fr/.

Les marchés financiers sont des « marchés de promesse » : personne ne peut connaître par  avance le taux d’intérêt, le taux de change ou le cours d’une action. Cette grande incertitude fait que les intervenants des marchés financiers préfèrent suivre la tendance générale. Ceux-ci préfèrent avoir tort avec les autres plutôt que raison tout seul : si tout le monde est optimiste, je suis optimiste, je le suis quoique j’en pense car c’est la meilleure stratégie pour gagner de l’argent. Par exemple : si tout le monde croit en la nouvelle économie, j’en finance les entreprises ; si on a confiance en la capacité de développement des pays asiatiques, j’y prête beaucoup d’argent (comportement mimétique). Mais, lorsque le doute commence à s’installer sur les raisons qui fondent cet optimisme, c’est la panique, et tous les capitaux quittent très vite les secteurs ou les pays considérés.

De plus, cette incertitude sur l’avenir fait qu’il n’y a aucune garantie pour que la valeur d’une action, par exemple, se stabilise vers sa valeur fondamentale (qui est très difficile à déterminer).

 

 

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